Cinquième voyage en Irlande. Seul pendant vingt jours j’arpente les côtes.
Je profite du vent, du soleil et de la pluie.
Je photographie des lieux.
Avec ou sans personnages ils me semblent habités.
Je passe et je repasse sur cette île adorée.
Quand une flèche m’atteint à Bruxelles je me recompose
Dans les grandes étendues de la solitude verte.
La solitude verte
est comme un journal intime écrit après une rupture amoureuse.
Il présente des lieux déserts, à l'image de mon vide intérieur. Et des gens observés à distance. Difficile de reprendre si vite le contact.